Malgré leur unité dans le deuil, au lendemain des attentas, un abîme d'incompréhension sépare Madrid et Barcelone, où le gouvernement régional prépare un référendum sur l'indépendance.

Les Catalans sont convoqués aux urnes le 1er octobre 2017, par leur gouvernement autonome, pour approuver – ou non – l’indépendance. Selon les séparatistes, l’État central ne sait qu’utiliser la force. Mais tous les Catalans ne sont pas indépendantistes. Et la consultation pourrait mal tourner.

L'unité nationale proclamée au lendemain des attentats de Barcelone n'était que de façade. Alors qu'un référendum doit se tenir, le 1er octobre 2017, sur l'avenir de la Catalogne, la tension entre le pouvoir central et les indépendantistes catalans n'a jamais été aussi forte.

Après le référendum du 1er octobre 2017, le grand quotidien catalan lance un appel au calme et au dialogue entre Madrid et Barcelone, pour trouver une solution institutionnelle.

Entre Madrid et Barcelone, rien ne va plus. L'absence de dialogue entre Mariano Rajoy et Carles Puigdemont a fait basculer le pays dans une grave crise institutionnelle.

Le référendum catalan du 1er octobre 2017 aura fait trembler de rage de part et d'autre. Entre Madrid et Barcelone, c'est une bien longue histoire placée sous le signe de la défiance.

En décidant de se montrer intransigeant à l'égard des indépendantistes catalans, le roi a engagé la monarchie dans un bras de fer.

Les désirs d'indépendance de la région espagnole pourraient bien buter sur de lourdes contraintes économiques.

Des dizaines de milliers de sympathisants indépendantistes sont descendus dans les rues de Barcelone, le 27 octobre, pour célébrer la déclaration d'indépendance, votée le même jour. et réclamer la libération des « Jordis ».

Gloria est indépendantiste. Son compagnon, Alejandro, défend l’unité de l’Espagne. Mais ils vivent très bien leurs différends.

Le choix de Madrid de recourir à la manière forte pour empêcher la tenue du référendum du 1er octobre 2017 et miner le mouvement indépendantiste reflète la volonté du gouvernement Rajoy de s'affranchir du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes en faisant prévaloir le droit espagnol.

La plaque tournante économique de la plus riche région d’Espagne est très concrètement menacée par la crise politique.