Construit en plein boom de l'après-guerre, mal entretenu malgré des faiblesses connues, le pont Morandi, qui s'est écroulé le 14 août 2018, est à l'image d'une Italie qui ne se projette plus dans l'avenir.

Dans la plus grande ville du Nigeria, pas un mois ou presque ne se passe sans qu'un immeuble s'effondre. Pourquoi ? C'est ce que tentent de découvrir les professionnels du secteur du bâtiment, qui se sont organisés au sein d'une ONG.

Frappée en plein coeur par la perte du viaduc Morandi, il y a près de trois mois, la cité portuaire se relève peu à peu. Mais les blessures restent vives.

Kiruna, en Laponie suédoise, c'est toute une cité qui déménage. En cause, l'extraction du minerai de fer qui menace d'effondrement cette ville de 18 000 habitants. Certains bâtiments seront détruits, d'autres déplacés. Une prouesse technologique qui répond à un choix pragmatique : sans la mine, pas d'emploi. Aux urbanistes revient la tâche la plus difficile, celle de réussir à transplanter l'âme des lieux.

Le 5 novembre 2018, deux immeubles insalubres s'écroulaient rue d'Aubagne, en plein coeur de Marseille, causant la mort de huit personnes et l'évacuation de milliers d'autres, relogées pour la plupart, soi-disant provisoirement, dans des hôtels de fortune. Un an plus tard, les habitant·es de la deuxième ville de France sont laissé-es à l'abandon par les autorités.

A l'inverse de son prédécesseur, le chef de l'Etat n'hésite pas à aller au rapport de force. Mais au Liban, il faudra encore attendre un peu pour savoir si c'est payant. Sommaire. Macron, le volontarisme impuissant. Après l'explosion sur le port, l'implosion de la société.

Les jeunes qui célébraient Halloween dans un quartier festif de Séoul n’ont pas été apaisés, comme le font les fêtes traditionnelles de fin d’année, mais sacrifiés sur l’autel de notre société du risque.