Enseignant accusé d'avoir couché avec une élève, lycéennes perturbées, prof de saxo manipulatrice... Avec son teen-novel machiavélique, Eleanor Catton s'impose comme la révélation étrangère de la rentrée.

Trois ans après "La Répétition", teen-novel à tiroirs, Eleanor Catton ressuscite la Nouvelle-Zélande des chercheurs d'or autour d'un double crime non élucidé. Un vertigineux "Whodunit" couronné par le Man Booker Prize.

Man Booker Prize 2013, "Les Luminaires" affirme la jeune Eleanor Catton comme une descendante des grands romanciers d'aventures classiques.

Saluée par le Man Booker Prize, Eleanor Catton a imaginé une fresque de plus de neuf cents pages sur la ruée vers l'or des années 1860 en Nouvelle-Zélande. Le truc en plus de ses "Luminaires" ? Une construction basée sur l'astrologie. Explications de l'auteur, lors de son passage à Paris.

Virtuose du vertige, la jeune Néo-Zélandaise Eleanor Catton entraîne ses lecteurs dans une intrigue labyrinthique, aux accents à la fois victoriens et postmodernes. Détenue par douze narrateurs eux-mêmes suspects, la vérité ne cesse de se déplacer, et pousse le genre romanesque jusqu'à ses dernières limites. Un tour de force.

Ruée vers l'or dans une île de la Nouvelle-Zélande en 1865, avec ses coquins, ses catins et « la vaste et sage influence du ciel infini ». Après La Répétition et son campus troublé, voici le roman couronné "Les Luminaires", à la fois proche des mystères de Dickens et objet sidéral.