Jean-Christophe Lagarde veut refonder le centre en rassemblant les démocrates sociaux.

En lançant une ″nouvelle″ formation politique, l'Union des démocrates et des indépendants, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy entend contourner une UMP qui se droitise. Osé.

Pourquoi exerce-t-il une telle séduction sur l'ancienne UDF ?

Auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire politique française et notamment sur celle du centre, Jean-Pierre Rioux remet en perspective la candidature de l'ancien ministre.

Calcul stratégique ou indécision chronique ? Il y a un an, le patron des radicaux renonçait sans préavis à la course à l'Elysée, lâchant ses soutiens en rase campagne. Aujourd'hui, il lance un nouveau parti, une grande formation centriste, pour concurrencer l'UMP défaite . Une mission ″impossible″ avoue-t-il, mais ″poilante″.

Les candidats à l'élection présidentielle ont tendance à se déplacer tous deux vers le centre, pour satisfaire un plus grand nombre d'électeurs.

La défaite de Mme Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle française du 6 mai 2007 a relancé de très vieux débats sur l'indentité du Parti socialiste.

La percée de l'ex-ministre de l'Economie, qui se revendique ni de droite ni de gauche, pourrait bien priver les centristes de leur espace naturel. Mais le patron du MoDem n'a pas dit son dernier mot.

Déroute de Bayrou, pas de clerc de Borloo, humiliation de Morin : la nébuleuse centriste a perdu ses têtes. Plus grave encore : elle se cherche un projet.

Le patron de la nouvelle UDI ne fait jamais rien comme personne. Lui ne rêve pas de l'Elysée mais se voit chef du gouvernement... en 2014. Explication.