Grâce à de récents progrès en théorie analytique des nombres, des mathématiciens ont résolu de nouveaux problèmes géométriques sur la courbure de cercles tangents emboîtés.

Yannick Haenel reprend les thèmes qui lui sont chers et tente d'écrire un roman sur l'illumination poétique, la liberté, la redécouverte de la vraie vie, de la littérature et du cors, l'errance d'un homme qui se retrouve.

J'avais 14 ans lorsque j'ai entendu parler pour la première fois du Problème de Napoléon. Jusque-là, la géométrie m'avait toujours paru un peu ennuyeuse : triangles, rectangles, perpendiculaires... Or voici que, tout d'un coup, quelques chose de vraiment magique entre dans mon champ de vision : une énigme insolite et passionnante.

Chez les Celtes, le cercle est sacré ! Il peuple l'art et sous-tend l'architecturel On le retourve à la base des motifs qui ornent les bijoux et les objets dans les sites funéraires, et ses propriétés sont utilisées pour construire les enclos des sanctuaires. Il est le témoin des connaissances mathématiques des Celtes et de l'importance toute particulière de la géométrie dans la conception du monde élaborée par les druides : la même que celle de Pythagore.

Que faut-il abandonner pour avancer ? Dans "Cercle", Yannick Haenel raconte le parcours initiatique d'un homme qui décide, un matin, de ne plus aller au travail. Il découvrira la vie exaltique, illuminée, excessive.