L’étude de l’Allemagne nazie pourrait-elle éclairer notre situation présente caractérisée par une culture « managériale » ? Au premier regard, il semblerait que le totalitarisme nazi et le projet de rendre chacun responsable de son travail soient aux antipodes. Les travaux de Johann Chapoutot ont montré que ce n’est pas si simple. Le nazisme apparaît comme « l’image déformée et révélatrice d’une modernité devenue folle ». L’adoption d’une démarche plus écologique indique une voie de transformation.

Spécialiste de l’histoire culturelle du nazisme, il publie « Le Grand Récit », un long essai qui constate l’érosion de la narration républicaine et qui propose de repenser la façon de raconter le monde contemporain.

C'est un des livres les plus stimulants de cette année : "La Révolution culturelle nazie", de Johann Chapoutot.

Cet automne sortait un ouvrage concis sur la trajectoire du Führer signé par deux spécialistes du nazisme. Une lecture utile alors que les actes antisémites se multiplient en France.

Retraçant la vie d'un ancien général SS devenu le gourou du management allemand dans l'après-guerre, l'historien Johann Chapoutot établit un lien entre ces deux univers, suscitant une controverse. Un parti pris idéologique ? Ou le dévoilement de la face obscure de notre modernité ?

Pas d'attestation, pas d'amende, pas d'état d'urgence, pas de discours guerrier, pas de mensonge... L'historien et germaniste Johann Chapoutot analyse le contraste entre l'Allemagne et la France dans la gestion politique de l'épidémie.

Dans "Libres d'obéir", l'historien Johann Chapoutot montre comment le me Reich a favorisé un management libéral pour faire exécuter ses ordres totalitaires.

Il y a 90 ans, le 30 janvier 1933, Hitler devenait chancelier du Reich par le choix des urnes, qui propulsa au Parlement le parti du Führer. Une cause directe qui dissimule des failles plus profondes. Née en 1918 dans le déshonneur de la défaite, ballottée de tensions politiques en crises économiques, la république de Weimar a cristallisé les rancoeurs de l'opinion allemande. Un bouc émissaire idéal pour l'idéologie nazie en gestation. Sommaire. L'agonie de la république de Weimar. Et Hitler devint le Fürher. Recycler pour radicaliser, le creuset du nazisme

Et si la France avait basculé dans une période presque autoritaire ? La question semble surréaliste mais elle se pose. L’historien Johann Chapoutot y répond.