Jusqu'aux années 1980, à l'exception de quelques érudits locaux du XIXè siècle ou historiens du XXI siècle, personne ne connaît la Cour de Brabant à Bruxelles. Ce palais situé sur la colline du Coudenberg brûla en 1731 et disparut de la surface de la ville pour être enterré sous la Place Royale actuelle. Pourtant il s'agissait d'une des résidences princières européennes les plus grandes et fastueuses des XVè et XVIè siècles.

Le château de Hex, dans le petit village éponyme de Heks (commune de Heers) se situe dans l'ancien comté de Looz qui faisait partie au XVIIIè siècle du Pays de Liège. Actuellement il compte parmi l'un des nombreux châteaux de la Hesbaye limbourgeoisee, réputée pour ses champs fertiles, ses grasses prairies, ses nombreux vergers et fermes prospère. D'un pavillon de chasse privée du XVIIIè siècle, il est devenu le domaine dont l'évolution fascinante traduit le statut de ses héritiers successifs, les changements sociaux, l'histoire de l'architecture, de l'habitat et de l'art des jardins.

Château hors normes qui fête ses 500 ans en 2019, symbole du pouvoir royal puis républicain, classé sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, Chambord est un des sites emblématiques de la Renaissance française. L’archéologie y est rentrée par la petite porte, dans l’ombre des personnages historiques tutélaires du lieu, il y a une vingtaine d’années. Elle y a mené une dizaine d’interventions préventives et programmées qui ont permis de renouveler de manière décisive les connaissances sur le château et ses abords.

Cette résidence d’été devait être un havre pour le monarque prussien. Un lieu « sans souci » – d’où son nom. Le château et son parc suscitent, à l’époque comme aujourd’hui, un sentiment de sérénité et un éblouissement pour ses visiteurs.