Le procès des années Pinochet va s'ouvrir à Paris. Y seront jugés en leur absence des officiers de la junte accusés d'avoir fait disparaître cinq Français entre 1973 et 1977, dont Georges Klein, un jeune médecin. Sa fille mène un long combat pour la vérité.

Le vieux dictateur chilien est donc mort, à 91 ans, d'une crise cardiaque. Sans avoir été jugé. Sans laisser aux victimes de la dictature la satisfaction de voir la justice rendue. La droite conservatrice en a bien sûr profité pour célébrer l'oeuvre "modernisatrice" du tyran. Celui-ci n'a pas eu de funérailles nationales, mais a reçu malgré tout les hommages militaires, ce qui a provoqué d'ultimes polémiques.

A quarante ans du coup d'Etat qui a instauré la dictature de Pinochet (1973-1990), alors que l'oubli s'installe chez les jeunes, les professeurs ont du mal à leur transmettre la mémoire de ces années noires.

Arrêté à Londres en octobre 1998, le général Pinochet responsable de plus de 3 000 victimes et disparus au Chili, vient d'échapper à une extradition vers l'Espagne et a pu retourner dans son pays.

Le 11 septembre 1973, une junte militaire reversait le président Allende et portait Augusto Pinochet à la tête du Chili. Le point de départ d'une dictature pendant laquelle des milliers de personnes allaient être torturées, tuées. Le temps aussi de profondes transformations économiques.

Santiago, 11 septembre 1973 : le chef de l'Etat est retrouvé mort dans son palais de la Moneda. Exécuté par l'instigateur du putsch militaire : faux.