Le président chilien, M. Sebastin Pinera, avait promis le changement. Oubliée, la ℗ vieille droite ® (héritière du général Augusto Pinochet), finie, la politique à l'ancienne (inefficace et poussiéreuse) : entouré dun ℗ gouvernement des meilleurs ®, des patrons, comme lui, le milliardaire gérerait le pays ℗ comme une entreprise ®. Dans un premier temps, la formule a séduit. Un an après le début de la reconstruction du littoral chilien, ravagé par un séisme en janvier 2010, certains commencent à douter.

Après l'élection de Michelle Bachelet, il semble que le Chili soit au début d'un nouveau cycle de son histoire. La relecture des années de dictature permet de se libérer de certains héritages et d'avancer sur la voie des réformes. Malgré une relative défiance à l'égard de la classe politique, la société, particulièrement la jeunesse, veut s'investir dans la construction sociale.

Pays stable au coeur dun environnement troublé, le Chili est désormais proche du club très fermé des démocraties politiquement avancées et économiquement les plus développées, malgrés de fortes inégalités persistantes. Il lui reste à se forger un plus grand rôle sur la scène internationale.