Face à la menace salafiste, les chrétiens d'Egypte s'en remettent aux ″Frères″. Pour l'instant...

L'hebdomadaire copte du Caire retrace le cycle de discriminations et d'humiliations qui a précédé le massacre des manifestants coptes au centre du Caire le 9 octobre dernier.

Une liaison entre un chrétien et une musulmane a entraîné le départ forcé de familles chrétiennes d'un village mixte et la fin d'une coexistence millénaire. Reportage.

En Egypte, la lune de miel entre les chrétiens et le régime du maréchal al-Sissi est finie. La passivité de l'Etat face à une série d'attaques confessionnelles et une nouvelle loi sur la construction des églises ont été vécues par la communauté comme des camouflets.

Pour échapper au Roi Hérode, à la solde des romains, la sainte famille aurait fui la Palestine et gagné la Vallée du Nil. Un voyage qui nourrit aujourd'hui encore la foi des chrétiens égyptiens. Minorité pêu connue, ils sont pourtant plusieurs millions à vivre au coeur de l'Islam.

C'est de la permanence d'une Egypte chrétienne, riche de ses deux mille ans d'histoire et de culture, que témoigne, à Paris, une exposition de l'Institut du monde arabe, vouée à l'art copte.

En février, la visite du pape a rappelé au monde entier l'existence des coptes. Minoritaires en pays musulmans, menacés par les islamistes, ils sont écartés de la vie politique par l'Etat. Mais les coptes résistent à leur façon.