A partir de réflexions théoriques, d'exemples concrets et de fiches pédagogiques, cette publication fait le point sur l'utilisation du cinéma comme support pédagogique en catéchèse, en animation pastorale ou en enseignement religieux scolaire.

Depuis la parution des Versets sataniques de Salman Rushdie en 1988, nous nous sommes habitués aux accusations islamiques de blasphème contre des productions artistiques, ainsi qu'aux redoutables mobilisations qui les accompagnent. Or elles ont été préparées, dans l'Europe et les États-Unis des années 1960 à 1988, par celles de dévots du christianisme (dont parfois leurs Eglises) contre des films dont ils voulaient empêcher la sortie. Ils en ont successivement visé quatre, qui font aujourd'hui partie du répertoire international : Suzanne Simonin, La Religieuse de Diderot (Jacques Rivette, 1966) et Je vous salue, Marie (Jean-Luc Godard, 1985) ; Monty Python : La vie de Brian (1979) ; et La Dernière tentation du Christ (Martin Scorsese, 1988).En se fondant notamment sur des archives inédites, 'Jeanne Favret-Saada propose une suite de récits qui relatent les ennuis de chacun d'entre eux, et la modification progressive de l'accusation de "blasphème" en une "atteinte aux sensibilités religieuses blessées". Ce sont autant de romans vrais, qui retracent à eux tous un moment unique de l'histoire de la liberté d'expression. 

Analyse du cinéma à travers le prisme de la théologie chrétienne, afin d'élaborer un discours sur le sens des films, de leur esthétique et de la pensée cinématographique. ©Electre 2020

La contribution de l'Eglise catholique au monde du cinéma reste peu ou mal connue. Il existe pourtant des écrits de la plume de ceux-là mêmes qui ont été à l'oeuvre de cette présence chrétienne au monde qui nous environne : celui de l'ère de la communication. Ils sont nombreux sans doute. Le père Aldo Falconi (SSP), le père Gaston Roberge (SJ), et monsieur Robert Molhant sont ceux qui sont présentés ici par leurs écrits. C'est ce dernier d'ailleurs qui se donnait le devoir de constituer un vaste recueil d'informations à ce sujet, et de les partager. Il s'est lancé ce défi, mais la mort a arrêté son élan de communicateur soucieux des autres et de l'histoire. Il fallait poursuivre I'oeuvre et passer le relais. Nous avons essayé de relever ce défi, pour faire oeuvre utile. Entre nos mains, vous avez ainsi un véritable compendium de réflexions et d'actions sur le cinéma, par des communicateurs et acteurs de l'Action catholique ! L'association catholique mondiale pour la communication, Signis, par sa disponibilité et sa bénédiction, permet ainsi que soit remis entre les mains du public, des étudiants et des chercheurs, ce livre qui est une invite à poursuivre I'oeuvre de communicateur engagé dans le monde. Que le visage de l'Homme à l'écran nous révèle davantage l'Image de Celui qui l'a façonné : nous vivrons autrement !