Le peintre, la femme et son double. Une nouvelle équation amoureuse à résoudre par le cinéaste le plus prolifique du monde - et aussi un des plus inspirés.

L'ancien papier traditionnel coréen (le "hanji") et l'audiovisuel sont au centre du dernier film d'Im Kwon-taek, "Papier traditionnel coréen" ("Dalbit Gireoolligi", 2010), confrontation symbolique de deux étapes de la culture à travers des décennies.

En deux films, "Le Jour où le porc est tombé dans le puits" de Hong Sang-Soo" et "Le Pouvoir de la province de Kangwon", Hong Sang-Soo s'est imposé comme un cinéaste de premier ordre, qui au sein du cinéma coréen, navigue un peu à contre-courant d'une vogue asiatique qui croit de plus en plus aux images et au style.

Brèves révélations lors du rendez-vous coréen.

Trois des six longs métrages du cinéaste coréen Ha Gil-jong enfin visibles.

25 films rares ou inédits au Festival des 3 Continents à Nantes et une rétrospective-fleuve à la Cinémathèque française mettent à l'honneur l'oeuvre d'Im Kwon-taek, figure patriarcale du cinéma coréen et pourtant méconnue. En effet, sur une filmographie de plus de cent films ne sont parvenus à nous qu'une poignée : "La Mère porteuse" (1986), "La Chanteuse de pansori" (1993)....

La sortie d'"Oasis" - grand prix du festival de Venise 2002 et élu découverte de l'année par la Fédération internationale de la presse cinématographique - souligne une fois de plus l'importance aujourd'hui du cinéma coréen dont "Positif", depuis plusieurs années, entretient ses lecteurs.

Economiquement, le cinéma coréen domine l'Asie, mais que valent vraiment ses films ? Le 8e Festival de Pusan, en octobre, a apporté des réponses mitigées.

Le cinéma coréen est aujourd'hui un des plus dynamiques du monde. Sa vitalité artistique et économique et son organisation particulière en font un modèle, au moment où il est à la fois menacé par les pressions d'Hollywood et le moteur d'un essor à l'échelle de toute l'Asie.

En un mois, deux nouvelles oeuvres importantes provenant de Corée du sud sont distribuées en France : "Old Boy" de Park Chan-Wook, Grand Prix à Cannes, et "Samaria" de Kim Ki-duk, Ours d'argent à Berlin. Ces films s'ajoutant à une liste déjà longue, ils sont l'occasion de dresser un panorama du cinéma coréen contemporain, l'un des plus actifs et des plus novateurs de ces dernières années.

En attribuant le grand prix à "Old Boy", thriller qui sort ce mois-ci, le dernier Festival de Cannes a célébré la vitalité du cinéma de Corée du Sud. Un pays devenu, en quelques années, un véritable vivier de cinéastes, aux talents aussi multiples que passionnants.