Quatre réalisateurs porteront les couleurs de l'Italie à Cannes. Une présence en force qui témoigne du renouveau du cinéma transalpin.

C'est un homme qui pensait pouvoir changer le cours d'une élection. Michael Moore a échoué, mais son "Fahrenheit 9/11" a démontré que les spectateurs pouvaient de nouveau se découvrir une conscience politique.

La sortie de "Je la connaissais bien" (1965) est l'occasion de redécouvrir Antonio Pietrangeli, auteur oublié en France et figure essentielle du cinéma italien. Egalement, entretien avec Stefania Sandrelli.

Dans sa contribution au catalogue d'"Annecy Cinéma italien 2006", Giorgio Gossetti, directeur du prochain Festival de Rome, reconnaît assez drôlement "une faiblesse critique toute parisienne selon laquelle, si un mouvement est intercepté et découvert entre la Rive Gauche et la Rive Droite, il a un droit de citoyenneté mondiale dès le lendemain". Remarque juste.

Que faire ? Clamer qu'"Astérix aux jeux Olympiques" est une horrible chose, tout le monde l'a fait et chacun le savait avant même que le film soit terminé - et de toutes façons, on ne l'a pas vu. Reconnaître que le "No Country for Old Men" des frères Coen est un chef-d'oeuvre, tout le monde l'a dit, avec raison - à quoi bon ajouter un gramme au kilog de concensus.