Depuis le "Da Vinci Code" jusqu'au dernier livre de Didier Van Cauwelaert, nombre d'oeuvres triomphent actuellement en prétendant révéler des secrets sur la vie de Jésus ou la possibilité de la cloner.

Il y a quelques semaines, une société privée américaine a annoncé à grand renfort de battage médiatique qu'elle avait obtenu un clone humain.

Face à la pénurie d'organes disponibles pour les personnes en attente de greffes, on s'interroge : doit-on plus longtemps interdire les recherches sur les cellules embryonnaires et sur le clonage thérapeutique ? Quelles sont les questions philosophiques et anthropologiques sous-jacentes ?

Donner naissance à un clone humain est un fantasme qui agite aux quatre coins de la planète quelques sorciers plus ou moins illuminés.

L'étrange secte des Raéliens a-t-elle gagné la folle course au clone ? Depuis des mois, des apprentis sorciers italiens, américains ou français nous annonçaient qu'un bébé Dolly allait naître avant la fin de l'année.

Même si les Raéliens bluffent, la naissance prochaine d'un clone humain semble inélectable : la manip est à la portée de nombreuses équipes dans le monde. Mais le futur bébé Dolly ne sera pas la copie conforme de celui qui lui aura légué ses gènes. Ce sera un individu à part entière, avec sa liberté, loin des fantasmes d'immortalité et de maîtrise absolue de la reproduction.

Après le vote au Sénat de la nouvelle loi de bioéthique, qui prévoit une peine de sept ans de prison pour le clonage thérapeutique, deux biologistes réagissent.

Cloner une brebis était déjà un exercice de haute voltige, aux résultats très décevants. Dupliquer un primate, donc un homme, est une entreprise que personne ne pourra réaliser avant des années.

L'équipe de Woo Suk Hwang semble avoir trouvé la manière de créer efficacement les embryons qui permettent ensuite d'obtenir des cellules souches capables, en théorie, de réparer n'importe quel tissu endommagé. L'avenir de la biomédecine se joue en Asie.

Comment des douzaines de jeunes chercheurs coréens et une chaîne de télévision se sont alliés pour démontrer ce que les experts de l'illustre revue "Science" n'avaient pas su voir : l'idole de la biologie coréenne avait menti sur toute la ligne.

Depuis que les Anglais ont annoncé le vote prochain d'une loi sur le clonage humain, les biologistes français du Comité national d'Ethique ont fait part de leur opposition à ce "gadget génétique".