Vingt ans que cette star discrète de la chirurgie française travaille à l'élaboration d'un coeur artificiel. Les premiers à en bénéficier seront pourtant belges, polonais ou saoudiens. Dans l'Hexagone, les autorités sanitaires estiment que la sécurité des patients n'est pas garantie.

Après vingt ans de recherches, le premier coeur artificiel entièrement autonome devrait être implanté l'année prochaine chez des malades souffrant d'insuffisance cardiaque terminale. Fruit de la rencontre entre deux communautés scientifiques bien éloignées, la chirurgie cardiaque et l'aéronautique, cette prothèse biocompatible est le plus avancé des prototypes du genre.