Le directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap) publie, le 20 mars 2008, un recueil d'articles d'économistes. Un véritable ouvrage de vulgarisation. Théoriciens, s'abstenir !

Le sommet de Londres change-t-il réellement la donne ? L'économiste Daniel Cohen demeure sceptique sur les résultats obtenus en matière de relance et de régulation. Mais il prend acte de l'innovation institutionnelle que constitue un directoire élargi

Pourquoi les trafiquants de drogue vivent-ils chez leur mère ? Daniel Cohen répond à toutes les questions que vous vous êtes toujours posées sur l'économie, de l'Antiquité au krach d'aujourd'hui.

A quoi servent (vraiment) les économistes ? La question, en cette période de défiance généralisée, taraude nos contemporains. Daniel Cohen, professeur à l'Ecole normale supérieure et directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap), est bien placé pour y répondre. Figure brillante de sa génération, il s'est beaucoup interrogé sur le rôle de ses pairs, leurs avancées, mais aussi leurs illusions ou leurs impasses, sur lesquelles la crise a jeté une lumière crue. Ni excuse ni esquive : la profession, selon lui, doit se repenser pour retrouver sa légitimité.

Les signes d'amélioration de la situation économique se multiplient en France, sous l'effet d'une conjonction de facteurs favorables : baisses du prix des hydrocarbures, de l'euro et des taux. Mais les entreprises hésitent encore à investir. Un véritable redressement demandera du temps et des efforts, en particulier sur le front de l'emploi.

Notre destin serait-il de nous transformer en fournisseurs incessants de données pour nourrir des algorithmes et permettre au monde numérique de retrouver une pleine croissance ? Aurions-nous vendu notre âme à l'intelligence artificielle ? Oui, répond l'économiste français Daniel Cohen, qui ajoute que nous pouvons toutefois encore échapper à la damnation.

Dans son nouveau livre, "Le monde est clos et le désir infini", Daniel Cohen montre qu'en dépit de l'optimisme des prophètes de Google, nous vivons une révolution technologique dont l'effet sur nos économies reste incertain. La révolution numérique ne stimule pas de nouvelle croissance économique. Au contraire, elle fait perdre des emplois aux classes moyennes et creuse les inégalités. Il est donc urgent de protéger les travailleurs et de réduire l'insécurité sociale.

Avec du recul, la croissance des trente Glorieuses se révèle plus exceptionnelle qu'on ne le pense. C'est ce qu'explique Daniel Cohen dont l'analyse de l'actuelle mondialisation va également à rebours d'idées reçues.

Auteur d'un essai décapant, "La Mondialisation et ses ennemis", Daniel Cohen passe au crible avec l'ancien ministre des Finances les idées fausses sur la question.

Crise de l'Etat et des syndicats, le modèle, corporatiste français peine à s'adapter à la mondialisation. Et laisse trop d'exclus au bord de la route.

Deux économistes de renom s'opposent sur l'influence du maître à penser britannique alors que paraît un essai sur ses "Vies".

Le chef de file de l'Ecole d'Economie de Paris et le héraut du libéralisme divergent sur la nature de la crise actuelle du capitalisme et les solutions possibles