Après l'établissement du régime communiste en 1949, la voie chinoise a affirmé son originalité : nationalisme, émancipation vis-à-vis de l'encombrant modèle soviétique, compromis avec le capitalisme.

Il est le premier Américain à avoir rejoint le Parti communiste chinois. Arrive en Chine en 1945. Voit Mao danser le fox-trot. ″Il ne marchait pas sur les pieds de sa partenaire″. Il s'accroche avec le Grand Timonier. Qui l'emploie comme propagandiste. Mais se voit en homme pivot. Et rêve de consécration. Il est placé en détention. Où il apprend la naissance de la République populaire de Chine. Libéré après six ans. Il s'engage dans la répression des Cent-Fleurs. ″C'était merveilleux″, dit-il. Dans son éternel costume de velours côtelé, il défend le régime.

La croissance impressionnante de la Chine et sa présence de plus en plus marquée sur les marchés internationaux alimentent de nombreux commentaires dans les médias, les entreprises et même au sein des gouvernements occidentaux.

Dresser un bilan sans concessions de la Chine sous Mao : tel est l'objet de cette réflexion approfondie. La manière dont le modèle stalinien d'industrialisation et l'idéologie marxiste ont pesé sur la stratégie de développement mise en oeuvre entre 1949 et 1976 est scrutée, tout en complexité et en nuances.

Bref moment d'euphorie, l'effondrement du bloc soviétique donna une issue pacifique à la guerre froide. Mais celle-ci obligea aussi à reconsidérer des questions oubliées ou contenues jusqu'alors : que devenait le projet européen ? Que pouvait-on espérer de la communauté internationale ? Comment faire face aux nouvelles formes de conflits et de violences non conventionnelles qui traversent les frontières ?