La jeune création européenne en théâtre, danse, performance, musique déferle à Paris. La saisir au moment où elle se fait est le pari fou de Chantiers d'Europe, festival qui accueille en mai 2018 une dizaine de spectacles des compagnies les plus audacieuses du Portugal, de l'Espagne, de l'Italie, de la Grèce et de l'Allemagne. "Transfuge" a voulu vous les présenter. Sommaire. Sans frontières. Mémoires d'un pays perdu. Les oiseaux sans printemps. Danse post-Internet. Des corps plus ou moins nets. Connaissances par les gouffres.

Ce fut l'un des sommets du dernier Montpellier Danse : "LOVETRAIN2020", une fresque flamboyante et caravagesque. Alors que la tournée, notamment à Chaillot, se fait attendre, plongée dans la compagnie du virtuose chorégraphe israélien Emanuel Gat. Ou la réussite d'une méthode simple : l'art collectif.

Films déprogrammés, concerts annulés, contrats rompus avec des théâtres ou des orchestres : soucieuses d’exprimer leur soutien aux Ukrainiens, les institutions culturelles sont nombreuses, en Occident, à réexaminer leurs liens avec la Russie. Certaines déprogramment des oeuvres au seul motif qu’elles proviennent de la patrie de Vladimir Poutine. Vont-elles trop loin ? Sommaire. Faut-il boycotter la culture russe ? Du grand écart à la rupture. Des plumes russes bien trempées.

A Bergen, en Norvège, la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues réinvente sa pièce "Pororoca" avec les solistes de la compagnie Carte Blanche.