De 200 à 500 milliards d’euros devraient être nécessaires pour redresser le pays. Et si l’on veut moderniser l’économie, la reconstruction devra s’accompagner de réformes.

Du jour au lendemain, le pays est passé en mode "économie de guerre". Une prouesse sans laquelle l'Ukraine aurait pu s'effondrer.

En dépit d'un impact évident, la guerre n'a pas mis à genoux l'économie du pays, constate notre chroniqueur parti à Kiev.

Malgré une contre-offensive qui patine, Kiev n'a d'autre choix que de préparer les immenses défis qui attendent le pays. Sommaire. Les défis de la guerre et de l'après. Une vie démocratique à reconstruire. Ukraine, tout un pays en thérapie. Le "plan Crimée" de Zelensky. Ukrainiens en exil : le casse-tête. Une génération au front. Oleksandr Gryban : "Le redressement économique sera crucial". Volodymyr Yermolenko : "Gagner la guerre, oui, mais aussi gagner la paix". Raphaël Glucksman : "Ne cédons pas à la tentation de la capitulation".

En dépit d'effectifs en baisse, les entreprises ukrainiennes font preuve de résilience. Mais les finances publiques sont dans le rouge.

L’invasion russe a fait de l’Ukraine une économie de guerre, de la Russie une économie de pénurie, et du reste du monde une économie de désordre.

Le pays cherche la relève mais craint d'envoyer au front ses jeunes hommes, moins nombreux que leurs aînés et cruciaux pour l'économie.