Au PS, le combat des chefs dure depuis plus d'un an. Aubry, Royal, Delanoë, Hamon et les autres bataillent pour être calife à la place de Hollande.

Comment celui qui s'était présenté comme libéral et socialiste appréhende -t-il la crise financière actuelle ? Le candidat à la succession de François Hollande récuse tout discours gauchiste, mais cherche à faire entendre sa différence, à quelques jours du congrès du PS.

A Paris, les chefs s'étripent ; à la base, les militants désespèrent. En ces temps de crise financière, le PS pourrait croire en la modernité de ses idées. Mais les batailles en vue du congrès le renvoient à ses archaïsmes

Le PS se choisira un nouveau premier secrétaire à l'issue de son congrès de Reims. Les prétendants étant d'accord sur (presque) tout, on s'interroge : pourquoi tant de haine ?

Qui sortira vainqueur du congrès des Verts, à Reims ? S'ils conservent la nostalgie de l'unité, les Verts risquent d'être victimes, une fois de plus, de leur vieille incapacité à mûrir.

Le congrès de Reims a mis en scène l'épuisement d'un vieux parti. C'était un théâtre d'ombre. Il ne pouvait donc rien en sortir.

Insubmersible ? A coup sûr. Ceux qui l'avaient enterrée en sont aujourd'hui pour leurs frais. Et maintenant ?

La crise bancaire vient perturber le congrès du PS, qui se tient à Reims du 14 au 16 novembre 2008. En réaction, le discours des principaux dirigeants socialistes s'est gauchi, et l'incertitude grandit quant au futur premier secrétaire