La loi Copé-Zimmermann de 2011 impose un quota minimum de 40 % d’un même sexe dans les conseils d’administration (CA). Elle illustre le rôle des pouvoirs publics et de la contrainte légale pour promouvoir la mixité femmes-hommes au sein des instances de gouvernance. L’analyse de la loi suggère que sa genèse a été influencée par la contrainte sociétale et sa mise oeuvre par l’état du marché du travail. La loi a eu des effets de débordement imprévus en s’accompagnant d’une évolution des caractéristiques sociologiques des membres des CA.

Dans cette institution de la cause animale, la succession de Brigitte Bardot s'annonce orageuse. Le management de la directrice générale a déjà entraîné son lot de démissions tandis que le recours aux prestations de Frédéric Chatillon, militant et entrepreneur d'extrême droite, fait tousser ceux qui restent. S'y ajoute un sentiment d'abandon chez les enquêteurs bénévoles, missionnés en terrain hostile.