Vincent Peirani, Thomas de Pourquery, Airelle Besson, Jeanne Added... Ce qui relie ces jazzmen de la nouvelle génération tient en un acronyme de six lettres : ils sont issus du CNSMDP, alias, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Le CNSMDP (Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris) s'est doté en 1992 d'un département de jazz. Pendant cinq ans, on y suit des cours sanctionnés par des examens ainsi que des masterclasses de haut niveau. Quels cours reçoivent ces étudiants-jazzmen ?

Pépinière de jeunes talents, le Conservatoire de Paris propose une saison de trois cents concerts et ballets. Bruno Mantovani aborde sa sixième année de direction en poursuivant sa mission d'excellence.

″Siddharta″ et maintenant ″Akhmatova″ : un an après y avoir donné son premier ballet, le jeune compositeur Bruno Mantovani présente à Bastille son deuxième opéra. Et le voilà déjà directeur du Conservatoire.

Ce jour-là, un vendredi, la Convention décide de créer dans la commune de Paris un Institut national de musique. Ce jour-là, 8 novembre 1793 (18 brumaire an II), naît le futur Conservatoire national de musique et de danse, sis aujourd'hui, dans le parc de La Villette. Et la Ville de Paris offre à chaque membre de l'Institut un bonnet rouge.

Compositeur de plus d'une centaine d'oeuvres, chef d'orchestre, directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Bruno Mantovani n'hésite pas à bousculer les clichés sur la musique contemporaine.

Voici la fin de l'année scolaire au CNSMDP (Conservatoire de musique et de danse de Paris) et la fin de ce reportage sur son département jazz. En mai dernier, nous avons suivi les étudiants dans leur préparation des récitals de fin d'année et les avons interrogés sur leur avenir.