Dans la plupart des sports, on peut dégager des morphologies-types. Ainsi on ne verra jamais des cyclistes en surpoids ou des lanceurs de poids maigrichons. Le tennis fait exception à la règle. Même au plus haut niveau, il recèle des gabarits très différents.

Les hommes courront jamais le 100 m en 8 secondes, ne vivront jamais deux cents ans... Et ne dépasseront pas le toit des maisons. Si la taille moyenne de l'humanité a explosé au XXe siècle, elle est limitée par nos caractéristiques biologiques. Explications.

''Mini, mini, tout est mini dans notre vie", chantait Jacques Dutronc en 1966, en pleine vogue des mini-jupes et des mini-Cooper. Mais le monde n'avait pas attendu que le créateur de "La Fille du Père Noël" avoue son engouement pour les modèles réduits pour se persuader de leur séduction. Le cinéma lui-même, n'étant pas rétif, bien au contraire, aux effets spéciaux, s'était dès Méliès penché sur ces êtres minuscules qui titillent notre imaginaire autant qu'ils nous plongent dans un incommensurable vertige métaphysique.

L'alerte est venue de nos voisins néerlandais : les hommes les plus grands du monde voient leur taille baisser. Le phénomène touche en réalité la plupart des pays les plus riches. Remettra-t-il en cause l'équation haut niveau de vie = bonne santé = croissance physique ? De nouveaux facteurs sont à l'étude.

La question peut sembler aussi naïve que "les dragons ont-ils vraiment existé?". Pourtant, il suffit de taper les mots "giant skeleton discovery" dans un moteur de recherche sur Internet pour trouver des photos impressionnantes montrant des ouvriers en train de mettre au jour des squelettes humains d'une taille gigantesque dans des chantiers de fouilles.