Ils sont grossiers et démagogues. Mais leur "vertu" fait oublier tous leurs défauts. Leur atout principal aux yeux des Italiens : la plupart des élus de la Ligue n'ont pas de passé politique.

Le 14 décembre reprend le procès des "toges sales", où le président du Conseil italien est compromis dans une affaire de corruption de juges.

Silvio Berlusconi, poursuivi pour corruption par le tribunal de Milan, multiplie les manoeuvres pour tenter d'échapper à la justice...

Matteo Garrone révèle le rôle de la Camorra dans l'affaire des ordures de Naples et Paolo Sorrentino brosse un portrait de Giuli Andreotti. Pour comprendre l'Italie de Berlusconi.

Le 12 novembre 2011 restera dans les mémoires de nombreux Italiens qui n'en finissaient plus d'attendre la fin de l'ère Berlusconi. Ce jour-là, il Cavaliere s'est résigné à démissionner des fonctions de président du Conseil italien qu'il occupait depuis près de 10 ans. Mais le départ du pouvoir de Silvio Berlusconi, s'il constitue un signe encourageant pour la démocratie, est loin d'être un gage de retour à la vertu pour les institutions de ce pays.

Dans un pays miné par l'endettement, les attaques des marchés et les scandales, femmes en colère, écolos et citoyens écoeurés s'affairent à construire l'après-Berlusconi.

Ils sont peut-être les derniers à ℗ se mettre à table ®. Depuis vingt ans, en Italie, cinq mille ex-mafiosi et leurs familles collaborent avec l'Etat. Une vie entre petits boulots et angoisse des représailles. Marcelle Padovani raconte leur incroyable parcours, mais aussi pourquoi ils sont de plus en plus mal vus sous l'ère Berlusconi.