Il a déjà été avocat et défenseur des droits de l'homme. Mais aujourd'hui, à 64 ans, le garde des sceaux sénégalais se verrait bien présider l'Assemblée des Etats parties à la cour pénale internationale.

Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire de la CPI a tranché : le procès de l'ancien président ivoirien, accusé de quatre chefs de crimes contre l'humanité, peut s'ouvrir. Une décision lourde de sens, mais qui a divisé les juges.

Poursuivi par la CPI, impopulaire chez lui, fragilisé par la partition du pays... Omar el-Béchir s'est bien gardé de célébrer les 25 ans de son accession au pouvoir. On le comprend.

Uhuru Kenyatta a accepté de comparaître devant la Cour pénale internationale. Cette décision relève d'un fin calcul politique

Avocat "de quartier", comme il se définit lui-même, installé à seraing, Jean-Louis Gilissen est expert en droit pénal. Juriste engagé, il est le témoin privilégié de l'émergence d'une justice internationale destinée à poursuivre les crimes les plus graves, commis par les puissants de cette planète.