Bateaux plus rapides, courses plus spectaculaires : le plus vieux trophée du monde change de formule afin d'élargir son audience. Une occasion à ne pas manquer pour les marins français.

Cinq à un : le voilier français barré par Marc Pajot a reçu une raclée au premier tour de la Vuitton Cup, les éliminatoires de l'America's Cup. Il lui reste trois tours et six adversaires à battre pour se racheter.

En janvier 1995, à San Diego, Marc Pajot s'attaquera à nouveau au prestigieux trophée. Pour l'occasion, son voilier a été rebaptisé "France". C'est bien le moins, vu ce qu'il a coûté au pays...

Pour la première fois depuis 1851, l'Europe récupère la Coupe de l'America. Grâce à un voilier suisse, mené par une équipe mondialisée et commandé par un Kiwi nommé Russell Coutts.

En faisant de Vuitton le principal partenaire de la Coupe de l'America, cet homme pressé, rêve de faire entrer la star du luxe et de la mode dans la légende.

En prélude à la Coupe de l'América 2007 en juin, les rois de la glisse fourbissent leurs armes en Espagne. Olivier Péretié les a suivis à la trace.

La 32e America's cup démarre le 23 juin 2007. La course se résumera-t-elle au duel entre les Néo-Zélandais et les Suisses, tenants du titre ? Tout dépendra des performances des voiliers, ces couteaux de carbone ultrafragiles, bardés de haute technologie.

Pourquoi la France n'a-t-elle jamais réussi à disputer la finale de la plus prestigieuse des compétitions de voile, elle qui domine à la fois l'industrie de la plaisance et le monde de la course au large ?

Personne ne peut imaginer à quel point la Nouvelle-Zélande est euphorique à l'idée que son bateau noir puisse remporter la 30e America's Cup.

Comment la petite Nouvelle-Zélande a-t-elle réussi à prendre une telle avance dans la plus prestigieuse des compétitions de voile ?