En janvier 2020, le monde découvre l'existance de la maladie à coronavirus COVID-19. Cette épidémie, qui a débuté dans la ville de Wuhan, la capitale de la province du Hubei en Chine centrale, s'est progressivement répandue. Mais alors que les origines et les modalités de transmission du virus étaient à peine établies, son impact sur l'économie internationale se faisait déja sentir. La Chine, foyer du virus, est en effet également l'usine du monde et ni elle, ni ses partenaires économiques n'avaient prévu de plan B. De quoi craindre une crise durable. Explications.

Quel que soit le sujet, vous pouvez être sûr qu'il existe une théorie du complot pour le prouver ou le réfuter. La pandémie a donné lieu à un certain nombre de fake news, qui sont d'autant plus inquiétantes que la crise est de nature mondiale. L'une des plus récurrentes fait peser la responsabilité de la propagation du virus sur les tours 5G.

S'il y a bien une image, plutôt positive, que l'on pourra retenir de cet état de confinement mondialisé, c'est celle de ces applis de communication à écrans multiples, désormais synonymes de télétravail, d'apéros entre amis ou de cours à distance. Une application en particulier est devenue en quelques semaines le sponsor non-officiel d'un monde replié chez lui : Zoom.

Le dessin de presse croque en quelques traits l'actualité. Mais il n'a rien d'anecdotique. Tout comme les articles aux côtés duquel il apparaît, le dessin de presse suppose de faire des choix dans le traitement des sujets, mais repose aussi sur une base souvent satirique. La crise sanitaire actuelle a vu la circulation de croquis qui ont suscité la polémique en stigmatisant notamment le peuple chinois...et cela est loin d'être la première fois que ce mode d'expression attise les préjudices.

Le 23 mars, le Royaume-Uni a été mis en quarantaine dans le cadre d'une mesure sans précédent pour tenter de limiter la propagation du coronavirus. Le 27 avril, de retour au travail, le Premier ministre Boris Johnson a reconnu le risque d'un deuxième pic. Les chercheurs craignent qu'il ne faille attendre encore un certain temps avant de revenir à des pratiques sociales "normales".

La crise sanitaire du COVID-19 a évidemment des répercussions immédiates sur la santé et sur notre manière de travailler et d'interagir, mais elle risque aussi d'avoir un impact durable sur la façon dont sera structurée la société de demain. De la Nouvelle-Zélande au Canada en passant par la Turquie, le New York Times est allé à la rencontre d'individus confrontés aux effets de la pandémie sur leurs vies amoureuses et familiales.

La célèbre maison d'édition australienne Lonely Planet a contribué à transformer la manière dont les gens voyagent. C'est après avoir effectué un voyage épique à travers l'Asie que Tony et Maureen Wheeler ont l'idée de partager leurs expériences dans le premier guide Across Asia on the cheap (A travers l'Asie pour pas cher) sorti en 1973. Depuis, la marque s'est étendue, proposant son expertise sous forme de magazines, d'émissions de télé, de livres audio et d'applications digitales.

Marshmallows rôtis au coin du feu, cabanes en rondins et premières amours, les camps de vacances américains sont connus dans le monde entier. Après la pandémie, la place qu'ils occupent dans la société est plus que jamais essentielle. Job d'été pour certains, rite initiatique pour d'autres, les "summer camps" pourront-ils cette année ouvrir leur portes?

Notre monde semble à l'heure actuelle tiraillé entre deux voies : le populisme côtoie le progressisme et des dirigeants ultra-conservateurs se heurtent à des revendications anti-discrimination. Pendant ce temps, l'urgence climatique et celle de la pandémie dominent l'actualité. Voici trois hypothèses quant à l'avenir de ces différents acteurs.

Depuis la pandémie, la popularité de Nicola Sturgeon, première ministre écossaise et leader du parti indépendantiste, ne cesse de croître - tout comme le nombre d'écossais souhaitant quitter le Royaume-Uni. Selon eux, l'Ecosse pourrait mieux gérer la crise sans ses voisins anglais. Mais cette opinion se justifie-t-elle dans les faits? Réponse avec The economist