A quatre-vingts ans, Charles Llyod semble avoir trouvé la formule secrète de la jeunesse éternelle. En témoigne "Vanished Gardens", le deuxième album qu'il vient de publier avec The Marvels, le groupe qui l'accompagne actuellement, augmenté de la présence de la grande chanteuse country-rock Lucinda Williams. Rencontre avec un saxophoniste dont l'univers musical ne cessera décidément jamais de s'agrandir.

Leur rencontre artistique avait eu lieu autour des textes de Boby Lapointe en 2012 ; pour le quatre-vingt-dixième anniversaire de sa naissance. Nicolas Jules, Mathias Imbert, Dimoné et Roland Bourbon s'étaient retrouvés pour lui rendre un hommage explosif et tendre. Ensuite, il a fallu trouver d'autres prétextes pour continuer à s'amuser ensemble : quoi de mieux que treize nouvelles chansons ?

Le jeune compositeur Pierre-Yves Macé construit depuis une quinzaine d'années une oeuvre singulière et passionnante. Les six disques qu'il a publiés se complètent d'un travail théorique, Macé étant également musicologue : dans son livre "Musique et document sonore - Enquête sur la phonographie documentaire dans les pratiques musicales contemporaines" (2012, Les Presses du réel), il mène une réflexion sur les usages des enregistrements sonores par les musiciens contemporains, une pratique qui nourrit ses compositions.

Il a joué du piano debout ou allongé, rappé comme Eminem, collaboré avec Daft Punk et la chanteuse Feist... A 46 ans, le Canadien Jason Beck, alias Chilly Gonzales, n'a rien abandonné de son goût pour la discipline ni de sa quête de liberté. Le troisième opus de ses ''Solo Piano'' sort un mois avant un documentaire qui consacre le parcours à part de ce personnage excentrique de la pop.

On l'aura compris, il est impossible de retracer l'oeuvre de Gilles Bachelet si l'on ne prend pas le temps de s'arrêter sur le rôle qu'y tient le grand directeur artistique que fut Patrick Couratin (1948-2011). Ce faisant, nous nous plongeons dans les formidables années 1970-2010 dont il fut un des artisans les plus importants.

Alors que la Fondation Luma leur dédie à Arles une vaste rétrospective, Gilbert et George nous ouvrent leur atelier londonien. Là, dans l'ordre et la lumière, naissent leurs sombres desseins, nourris des désastres du monde.