L'acteur prometteur devenu scientologue a compromis sa carrière. Suffira-t-il d'une Walkyrie pour lui apporter la rédemption ?

Tom Cruise, largement déshabillé, apparaît désormais dans un emploi proche de celui que tenait Sylvester Stallone dans les années 1980. Il a tourné le dos à ses choix passés - travailler sous la direction de Spielberg, Michael Mann ou De Palma - pour se transformer en héros de film d'action.

Traqué pour un crime qu'il n'a pas encore commis dans "Minority Report", quarantenaire tout neuf dans la vie, chef d'entreprise overbooké.

"Collateral" se déroule entre dix-huit heures et quatre heures du matin, la nuit, à Los Angeles, principalement dans les rues et dans un taxi. Depuis ses débuts, dans ses rares films réalisés pour le cinéma (huit en vingt-trois ans) mais aussi dans ses productions télévisuelles (dont certaines lancèrent une mode : voir "Miami Vice"), Michael Mann s'est révélé comme un styliste.

Italie, Etats-Unis, Chine. "Première" s'y est pris à trois fois pour faire parler Tom Cruise dans toutes les langues. Y compris celle de bois. Mais il y avait sa moto orange, sa Katie Holmes, ses cascades à frôler l'infarctus.

Voilà près de vingt ans qu'on attendait qu'ils travaillent ensemble. Après plusieurs projets avortés, c'est "Minority Report" qui les a réunis.

Avec "Mission : Impossible", Tom Cruisea ringardisé James Bond et trouvé son assurance-vie au box-office. Il sauve, une fois de plus, le monde et sa carrière dans le sixième volet.

Après ″Magnolia″, ″Austin Powers″ et ″Tonnerre sous les tropiques″, Tom Cruise revient pour ″Rock Forever″. Une nouvelle facette de son talent est dévoilée. Retour sur ses performances qui ont un point commun : le sexe.