Des analyses ADN ont permis d'innocenter six personnes, dont certaines avec un déséquilibre mental, condamnées pour meurtre et viol dans les années '80. Sous la pression d'une possible condamnation à la peine de mort et la succession des interrogatoires, cinq d'entre elles avaient avouées avoir participé au crime. Désormais disculpées, comment se fait-il que certaines d'entre elles ont le souvenir de ce crime qu'elles n'ont pourtant pas pu commettre ?

Une mère qui se 'sacrifie", un patron qui nous donne notre chance... Et l'on se sent redevable. Difficile de rompre ces liens qui plombent notre existence.

Si la culpabilité peut être un frein à nos désirs et à nos plaisirs, elle est aussi un garde-fou salutaire.