C'est le plus célèbre des psys français. A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Autobiographie d'un épouvantail, le père de la résilience se dévoile

Dans Mourir de dire, le neuropsychiatre dissèque la honte.

Dans ″Quand un enfant se donne ″la mort″″ (Odile Jacob), Boris Cyrulnik tente de comprendre l'inexplicable.

″Les animaux aussi ont des droits″ (Seuil) réunit Boris Cyrulnik, Elisabeth de Fontenay et Peter Singer. Polémique assuré.

Le pays enrage, ses amis doutent. Le président demeure une énigme. Des experts ont dressé pour nous son portrait psychologique.

Plus que jamais, derrière nos écrans de plus en plus présents, se dessine une société virtuelle et technologique pleine d'outils numériques, dont les images résument la réalité. En balayant le réel, en générant de l'isolement sensoriel, voire l'engourdissement de la pensée, de nouvelles représentations sociales et culturelles émergent qui menacent les liens familiaux et affectifs, et dont des effets sur le développement des tout-petits sont puissants.

"Le couple peut panser les blessures de l'enfance", affirme Boris Cyrulnik dans son nouvel ouvrage. Il nous explique ici tout ce qui se joue dans la rencontre et nous fait du bien, malgré nous.

Quoi de commun entre une chanteuse et comédienne vaporeuse, et un respectable psychiatre ? Outre leur envie réciproque de se rencontrer, tous deux ont vécu une enfance tourmentée, dont ils ont fait un formidable levier.

A 83 ans, il reste un jeune esprit en formation. Curieux de sciences, de littérature, de musique, Boris Cyrulnik est avide de comprendre et de transmettre. Ecrivain fécond, il est avant tout un passeur de récits de vie qui donnent le goût de (se)connaître et de s'interroger? Rencontre avec un médecin-conteur.

Qu'ont en commun Perec, Rimbaud, Duras... ou Cyrulnik ? Les mots pour se dire, bien sûr, mais aussi pour surmonter le traumatisme. Dans "La nuit, j'écrirai des soleils", le neuropsychiatre livre un nouvel éclairage sur notre capacité à surmonter les drames.