Beaucoup ont découvert Terence Davies en 1988 avec un premier long métrage largement autobiographique, Distant Voices, Still Lives, qui entremêlait souvenirs réalistes et fantasmagoriques, suivi d'un deuxième film rêverie tout aussi fascinant, The Long Day Closes.

Nous avions quitté Terence Davies au lendemain d'une élégie sur le temps et la nostalgie, incertain sur son avenir comme metteur en scène, voici qu'il revient à la fiction et à l'ambiance feutrée des films qui l'avaient révélé (″Distant Voices″, ″Still Lives″ et ″The Long Day Closes″) avec l'adaptation éblouissante d'une pièce peu connue de Terence Rattigan, ″The Deep Blue Sea″.