A la fin du XIXe siècle, l'explorateur Louis Delaporte a réalisé des empreintes de plâtre des sculptures des temples d'Angkor (IXe-XVe siècles). Ces oeuvres, qui ont contribué à la renommée de la cité asiatique, sont à nouveau exposées après restauration.

Au XIX siècle, l'ancien siège du pouvoir khmer est ″redécouvert″ par des Français. Parmi eux, l'officier de marine Louis Delaporte, qui passera sa vie à étudier et à collecter pour la France des trésors cambodgiens. Une exposition lui rend hommage au musée Guimet, à Paris, jusqu'au 13 janvier 2014.

Dessinateur, aventurier, marin, Louis Delaporte a fait entrer l'art khmer dans les musées français. Non sans mal ni sans fantaisie... C'est ce que révèle à Paris le musée Guimet, qui lui doit quelques-uns de ses plus beaux trésors sculptés. Fascinant.

Plusieurs pièces maîtresses des collections angkoriennes du musée Guimet ont été rapportées en France par Louis Delaporte (1842-1925), l'un des initiateurs de la légende du site en Occident. Retour sur son histoire, grâce à l'exposition des dessins et moulages qu'il réalisa dans les temples.

L'exposition ″Angkor : Naissance d'un mythe″ au musée Guimet est extraordinaire. A partir de moulages réalisés sur des monuments lors des premières expéditions françaises au Cambodge, au XIXe siècle, plusieurs sites khmères aujourd'hui dégradés revivent dans leur splendeur première. Ces plâtres sauvés in extremis de la destruction il y a à peine dix ans, racontent à la fois le courage et la perspicacité de ces pionniers de l'archéologie, et la passion des conservateurs actuels.