En pleines élections présidentielles en Guinée et en Côte d'Ivoire, la star de la musique africaine Tiken Jah Fakoly se bat plus que jamais pour la démocratie. Rencontre à Bamako.

Le continent noir fête l'arrivée au pouvoir du nouvel élu. Pourtant, l'accession à la présidence d'un homme comme lui y serait impossible, estime l'écrivain mozambicain Mia Couto

Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2008, Mohamed Ould Abdel Aziz a été élu président dès le premier tour de l'élection du 18 juillet 2009. Un mauvais présage pour la démocratie en Afrique, estime un hebdomadaire sénégalais

Les lecteurs de jeuneafrique.com ont plébiscité les « hommes intègres », tombeurs de Blaise Compaoré. Signe que l'aspiration à plus de démocratie traverse l'ensemble du continent.

L'Afrique va vivre une quinzaine de scrutins présidentiels dans une ambiance marquée par la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Chaque situation est différente, mais la demande des peuples est la même : moins d'autoritarisme, plus d'équité et d'alternance. Le point sur ces pays : Burkina Faso, Bénin, Togo, Guinée, Rwanda, Tchad, RD Congo, Congo, Gabon et Côte d'Ivoire.

En dépit du contre-exemple gabonais, il est de moins en moins facile, sur le continent noir, de prendre ou de garder le pouvoir par la force ou la fraude électorale. Du fait de la pression de sociétés civiles de plus en plus pugnaces.

Dix-sept pays africains fêtent cette année le cinquantenaire de leur accession à l'indépendance. Mais il n'y a rien à commémorer, estime Achille Mbembé. L'intellectuel camerounais appelle à une transformation radicale du continent, avec le concours de la communauté internationale.