Un an après, les autorités japonaises minimisent toujours les dangers du nucléaire.

Depuis le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima, douze mois se sont écoulés. La désinformation orchestrée par le gouvernement et la société Tepco semble avoir définitivement ruiné la confiance de la population. Désormais, chacun est livré à lui-même, face à des slogans creux appelant à la solidarité. Ecrivains et auteurs de mangas cherchent à ouvrir le chemin de la reconstruction.

Le désastre de Fukushima pourrait-il susciter une réelle contestation collective du système politique japonais ? Cette question aiguillonne et divise les intellectuels de l'archipel, qui voient en tout cas leurs débats profondément renouvelés.