Objet de toutes les rumeurs, la question de la dévaluation n'a pas été à l'ordre du jour de la dernière réunion de la zone franc.

Quinze ans après la dévaluation, la monnaie de la zone franc cherche à évoluer pour répondre aux attentes des économies africaines et à un contexte international décloisonné et totalement bouleversé

Myret Zaki, journaliste au magazine suisse "Bilan", dévoile dans un livre provocateur, les failles de la première économie mondiale et de sa monnaie.

La baisse du billet vert est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. Elle va réduire le déficit américain tout en rééquilibrant l'économie mondiale.

Ceux qui, en Europe, se plaignent de la faiblesse du billet vert se trompent de combat. Ils devraient plutôt s'allier aux Américains pour convaincre Pekin de réévaluer sa monnaie.

Grande exportatrice, l'Allemagne profite largement de la dévalorisation de la monnaie commune. La Grèce, elle, n'y gagne rien.

En tentant, de manière unilatérale, de limiter la spéculation sur les dettes souveraines, l'Allemagne a provoqué la chute de l'euro.

Les producteurs de l'appellation espèrent conquérir de nouvelles parts de marché aux Etats-Unis, comme tout le secteur du luxe.

Le scénario-catastrophe n'est qu'une fiction. Et pourtant la plupart des indicateurs sont au rouge... Voici pourquoi octobre 1998 ne sera pas octobre 1929.

Au cours du dernier demi siècle, le système monétaire international a été affecté par deux événements majeurs : la fin du régime de Bretton Woods et la mise en place de l'euro. Plus chaotique - la plupart des monnaies "flottent" librement -, moins centralisé autour d'une monnaie de référence - le dollar a perdu son statut d'unique monnaie convertible en or et n'est plus l'unique monnaie internationale -, permet-il néanmoins une certaine stabilité monétaire mondiale ?

Il y a dix ans, les investisseurs se détournaient des valeurs surévaluées de la nouvelle économie. Retour sur un moment de folie.