Le petit Etat profite de sa position privilégiée en Afrique de l'Est pour développer ses infrastructures de transport et de logistique. Il entend devenir la clé de voûte d'une croissance régionale tirée notamment par l'Ethiopie, voisin dynamique mais enclavé.

Le minuscule Etat tire profit de sa position géographique. Après la France et les Etats-Unis, la Chine frappe à la porte de celui qui rêve d'être un pont entre l'Afrique et le Moyen-Orient.

A cinq mois de la présidentielle et dans un environnement chaotique, le pays confirme sa position de plateforme militaire et commerciale. Beaucoup reste cependant à faire en matière de développement et de démocratisation. Sommaire. Présidentielle en ligne de mire. Amitiés bien ordonnées. Economie : des résultats mitigés. Transport et logistique : l'emprise du Milieu. Interview d'Aboubaker Omar Hadi : "Nos vrais concurrents sont à Djeddah et à Salalah". Environnement : fini de voler ?. Aménagements : passé recomposé.

Malgré sa pauvreté en ressources naturelles, le petit pays connaît un fort essor économique. En se positionnant comme une plateforme régionale de distribution, il profite du boom de l'Ethiopie voisine.

Portée par l'essor du voisin éthiopien et des enjeux sécuritaires régionaux, l'émergence du petit Etat en tant que plateforme militaire, commerciale et financière se confirme. Mais s'il monnaye mieux sa position stratégique, il lui reste fort à faire en termes de démocratisation et de développement.

Dettes, lutte contre la pauvreté, souveraineté nationale, la Chine, les projets pour demain... Le chef de l'État n'élude pas les questions. Et se voit comme le premier de cordée d'une caravane courageuse, sur un chemin difficile, qui se dirige vers l'objectif.

Face aux menaces qui pèsent toujours sur son existence, Djibouti doit renouer les fils du dialogue politique et juguler le péril islamiste afin de poursuivre son développement économique.