Du Deffand, Marie (1697-1780) -- Correspondance
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Année de parution :
1996
a marquise du Deffand tient salon rue Saint-Dominique, où se pressent écrivains, mondains, aristocrates et philosophes. Tous partagent la drogue de la sociabilité et le goût idolâtre de la langue, passions si prenantes que, lorsque Mme du Deffand devient aveugle, à l'âge de cinquante-six ans, elle ne se sent pas détruite. Son grand oeuvre, ce sont ses lettres, qu'elle dicte désormais, véritables chefs-d'oeuvre aux amis.
Quand l'aristocrate anglais Horace Walpole passe par Paris en 1765 et croise Mme du Deffand à la fin de l'été, il est lui aussi célèbre - écrivain dilettante, voyageur, excentrique, élégant. L'audace de la marquise étonne et séduit bientôt Walpole. Elle est plus vivante que jamais. Cette singularité le conduit à entamer une correspondance, en avril 1766, qui ne cessera qu'avec la mort de Marie du Deffand, en 1780.
Plus que tout, la salonnière redoute l'ennui. Elle est toujours en quête de nouveau et, plus profondément, d'étrangeté. Chez Walpole, l'auteur du Château d'Otrante, prototype du roman noir anglais, elle est séduite par l'imagination. Il y a entre eux un accord de fantaisies et de troubles, entre divertissement et mélodrame.
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Editeur :
Collection :
Le Petit Mercure
Le Petit Mercure (Paris).
Importance matérielle :
93 p. : couv. ill. en coul. : 15 cm
9782715219595
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Petite bibliothèque
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Année de parution :
1994
"Rapide. imaginative, douée du sens de l'impromptu, forte d'une gaieté d'autant plus sûre qu'elle relevait d'un pessimisme radical, la marquise du Deffand (1696-1780) fut, de son vivant, célèbre pour son salon, où se réunissaient hommes politiques, philosophes, écrivains. A I'âge de 56 ans elle devient aveugle. Dès lors, elle traverse en recluse la longue nuit des années qu'il lui reste à vivre. La parole demeure son seul mode d'être. Mme du Deffand élève à la hauteur d'un art son amour de la conversation - un art dont il ne nous resterait nulle trace sans sa correspondance qui nous restitue à l'état vif le brillant, l'acéré de son esprit. "Mme du Deffand est avec Voltaire, dans la prose, le classique le plus pur de cette époque, sans même en excepter aucun des grands écrivains", écrit Sainte-Beuve. Les lettres de la marquise à celui qu'elle considère comme le dernier détenteur du bon goût sont un modèle de style, d'humour et de lucidité. S'y déploient, avec une rare élégance, le génie de la langue française et celui de l'amitié." (Chantal Thomas)
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Collection :
; Petite bibliothèque
Rivages poche
Rivages poche
Importance matérielle :
214 p. : portr., couv. ill. en coul. : 17 cm
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Article
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Bulletin : <>Quinzaine littéraire 967 - avril 2008
Qui ne connaît Madame du Deffand (1697-1780) ? Elle fut une des salonnières les plus célèbres du XVIIIE siècle. Femme d'une grande beauté et d'une vive intelligence, mariée à un homme qu'elle n'aimait pas et supportait mal, elle connut une jeunesse agitée.