Réflexion sur le monde du travail et sur son évolution. L'auteur met en évidence, d'un côté, une élite de gestionnaires, de chercheurs, de créateurs et de manipulateurs d'information surqualifiés ; de l'autre, une majorité de travailleurs précaires, sans perspective d'emploi stable. Il propose des mesures en faveur d'une réduction du temps de travail et le développement d'un troisième secteur.

Face à un monde en pleine mutation, à une économie durement touchée par divers problèmes internationaux, l'auteur montre qu'une société différente doit s'imposer. Selon lui, la nouvelle donne financière doit s'appuyer sur la solidarité et l'équité, sur les structures coopératives, associatives et démocratiques.

Cette synthèse explique la hausse des relations de service dans l'économie. Une évolution qui pose des questions de société car la tertiarisation et le secteur des services sont suspectés d'introduire de nouveaux rapports de domination. En examinant les formes concrètes que prennent ces relations, elle montre qu'elles ne sont pas équivalentes sur le plan des valeurs démocratiques et de solidarité.

Mise à nu des présupposés du développement. Pour cela, l'auteur procède à une véritable déconstruction de la pensée économique. Il remet ainsi en cause les notions de croissance, de pauvreté, de besoins fondamentaux, d'aide, de niveau de vie, etc. En démystifiant ce développementisme, ce sont aussi l'occidentalisation et la mondialisation qui se retrouvent changées en profondeur.

Un portrait des philantrepreneurs, de leurs motivations et de leurs formes d'engagement. L'auteure fait également un état des lieux de la philanthropie en France et dans les pays francophones.

Pour étudier le lien social dans nos sociétés pluriculturelles, cet ouvrage collectif propose deux pistes de réflexion : enquêter sur les pratiques quotidiennes et analyser le lien symbolique unissant les citoyens à leur territoire.

Cet opuscule présente des stratégies alternatives aux logiques de guerre en reconsidérant les liens entre les logiques de guerre économique, de guerre sociale et de guerre tout court, et tente de cerner la nature des enchaînements guerriers.

Un an après avoir reçu le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, le banquier des pauvres, présente sa vision d'un nouveau modèle économique associant le libre fonctionnement du marché à la recherche d'un monde plus humain. S'appuyant sur le succès du microcrédit qu'il initia au Bangladesh, il propose de créer des entreprises d'un type nouveau.

Histoire et étude des formes de développement du mouvement associatif qui comprend à la fois le tiers secteur (associations à but non lucratif), l'économie sociale et l'économie solidaire. J.-L. Laville met en évidence la portée économique et politique du fait associatif qui pourrait permettre la réconciliation entre l'économie de marché et la démocratie.

Un point sur toutes les initiatives locales face à la mondialisation. Il s'agit de développer des résistances contre l'arrogance du marché et la lourdeur de la bureaucratie étatique, en vue d'une alternative. Ce ne sont plus alors les capitaux, ni les dispositifs techniques qui sont au centre de l'activité économique, mais les hommes.