Nocives à coup sûr, les espèces exotiques qui élisent domicile en territoire étranger ? Non, clament, preuves à l'appui, une poignée de chercheurs. Certaines auraient même un effet bénéfique sur leur nouvel habitat.

La biodiversité décroît plus vite que jamais, alors que les pays peinent à la protéger. Au-delà du risque d'extinction massive, nos conditions de vie sont en danger.

Pour comprendre le rôle de la biodiversité dans un écosystème, les chercheurs ont recours à l'expérimentation. Malgré la difficulté d'interprêter ces travaux, une conclusion s'impose : un système diversifié, comprenant un nombre significatif d'espèces jouant un rôle actif dans les cycles naturels, est une assurance contre le risque de déséquilibre.

Depuis les plus petites bébêtes jusqu’aux plus grandes, Gilles Bœuf étudiae le vivant de près. Le biologiste estime que l’observation de l’écosystème animal et naturel devrait inspirer les êtres humains, notamment en les incitant à activer davantage l’outil participatif.

Depuis les années 1950, l'écosystème est au coeur de la science écologique. Parfois appliqué jusqu'à la Terre elle-même, ce concept cristallise les contradictions de l'écologie...

Devenue évidente pour tout un chacun, la notion d'écosystème est au coeur des débats écologiques actuels.

Situés tout en haut de la chaîne alimentaire, on croyait les super-prédateurs au-dessus de tout. Or, sans eux, l'équilibre des écosystèmes est rompu. Ils sont donc les défenseurs de la nature. Un comble.

Une étude dirigée par Alistair Seddon, de l'université de Bergen (Norvège), innove par son approche. Plutôt que de modéliser l'avenir, les chercheurs ont observé comment les écosystèmes terrestres ont réagi aux à-coups de la météo sur les treize dernières années. La carte qui résulte de ce travail montre que les écosystèmes les plus sensibles ont été les zones arctiques et montagneuses, ainsi que les forêts amazoniennes et asiatiques.