Une interprétation et une dénonciation de la Chine contemporaine à travers ces cinq essais iconoclastes aussi lucides et lumineux qu'implacables. Des textes rétifs à toute récupération politique.

4ème de couv. : "Suite du journal d'Henri Bauchau, Passage de la Bonne-Graine couvre quatre années et demi de la vie de l'écrivain, du mois d'août 1997 à décembre 2001. Une réflexion au jour le jour sur la mort, la vie, l'art et la littérature. Aux confins du onzième et du douzième arrondissement de Paris se trouve le passage de la Bonne-Graine, un havre de tranquillité qui relie les deux artères bruyantes que sont la rue du Faubourg-Saint-Antoine et l'avenue Ledru-Rollin. C'est dans son appartement aménagé dans un ancien atelier d'artisan que revient Henri Bauchau, et que commence le dernier tome de son journal. Du 16 août 1997 au 31 décembre 2001, il consigne ainsi les réflexions, les interrogations, les joies, les heurts et les malheurs de son quotidien. La mort de sa femme, la mise en chantier de son Prométhée, une nouvelle à écrire, quelques lectures, les plaisirs de la solitude à l'occasion d'une promenade, des rencontres, des amitiés sans nuage, mais aussi des poèmes, des rêves, des actes manqués et de nombreuses citations. Au fur et à mesure de ses pérégrinations littéraires et artistiques, on croise pêle-mêle Samuel Beckett, Henri Bergson, Robert Bresson, Jean-Luc Godard, Paul Verlaine, Benjamin Constant, Octavio Paz, Gracchus Babeuf ou François d'Assise. Si ce journal d'écrivain n'est pas l'un des textes les plus audacieux de son œuvre, s'il n'apparaît pas comme l'outil nécessaire et indispensable à la compréhension de ses travaux, il n'en éclaire pas moins la personnalité et la culture d'un homme rompu à l'exercice de l'écriture. Avec ce journal très personnel, Henri Bauchau ne cherche ni à démontrer, ni à justifier. Simplement à noter, avec un naturel constant, les événements les plus substantiels de son existence."

4ème de couv. : Polder : mot fascinant, un peu mystérieux, pour désigner cette région mystérieuse et fascinante - victoire des hommes sur la mer -, qui s’étire le long de la côte, depuis le Nord de la France jusqu’à la Zélande hollandaise. Entre le ciel et l’eau, la lumière y est partout souveraine - lumière mouillée qui baigne un paysage où le mystère, et une sorte de beauté inquiétante s’éprouvent à vif. Paysage du Nord, les polders s’étendent sur une zone sans frontière, un nord improbable dont on ne sait où il commence, ni où il finit. Peut-on dire que les polders engendrent un état d’âme ? Sans nul doute, si on prend la peine de les découvrir accompagné. Ainsi, au fil des saisons, le narrateur visite cette région avec une femme qu’il ne nomme pas, avec sa fille encore enfant, son fils adolescent, sans oublier un critique d’art, un amateur de bicyclette, et un prêtre octogénaire et aveugle. Leurs présence à ses côtés met en lumière toutes les facettes de l’insaisissable. Variations musicales sur une région unique, ces récits ne sont pas loin d’une déclaration d’amour au paysage, que chaque rencontre, chaque être, vient éclairer d’une lumière nouvelle.

Un autoportrait où se mêlent les mots, les poèmes, les dessins et les notes de travail, le tout faisant revivre avec tendresse les amitiés du peintre et graveur belge avec H. Michaux, A. Breton, C. Dotremont, O. Paz...

4ème de couv. : "Voici les Mémoires de Pol Vandromme. Ceux d'un anticonformiste né en Belgique mais qui a choisi la langue et la littérature françaises. Mêlé très tôt à l'aventure intellectuelle des années cinquante, il devint l'ami de Marcel Aymé, de Blondin, de Nimier, de Déon. Un père engagé dans la Résistance en Belgique, une carrière de journaliste et de directeur de journaux, une passion pour Tintin et le monde d'Hergé, un talent fabuleux de critique littéraire, marquent cette vie d'anarchiste, inclassable, détestant tous les embrigadements et militant pour la liberté de l'esprit et la beauté du style."

Le Fonds Hubert Nyssen a été inauguré le 13 avril 2005. Déposé au Centre d'Etudes du Livre Contemporain de l'ULg, il est constitué, d'une part, des archives personnelles de Hubert Nyssen, qui portent témoignage de sa double carrière de romancier et d'éditeur (fondateur des éditions Actes Sud, en 1978), et, d'autre part, d'une collection complète des ouvrages publiés à l'enseigne de la maison Actes Sud et en co-édition avec d'autres maisons (soit près de 7.000 volumes). Cette collection est régulièrement actualisée au fil des parutions nouvelles : l'Université de Liège est donc en quelque sorte l'un des relais de mémoire d'une des plus grandes maisons d'édition française, dont le catalogue est particulièrement riche dans le domaine de la littérature étrangère.

L'auteur évoque la période au cours de laquelle il élabore, achève et publie son roman "L'enfant bleu". Il partage sa pensée, ses rêves, ses échanges, ses moments de doutes, ses intuitions et ses nouveaux projets.

Écrivain, peintre et éditeur, Jean-Claude Pirotte a publié une trentaine d'ouvrages. Son dernier roman, Une adolescence en Gueldre, a reçu en 2006 le prix des Deux Magots.

Né en Hainaut, Pol Charles est docteur en philosophie et lettres ; il a fait des études, des livres et des enfants sur le tard et enseigné la linguistique française, la sémiologie et la philosophie. Il assure des chroniques littéraires dans des revues assez confidentielles.

Recueil de textes consacrés à Yves Namur et à son oeuvre par F. Chenot, P. Lekeuche, A. Miguel, P. Jones, J. Royer, E. Brogniet, etc., suivis de six inédits du poète.

Numéros en texte intégral sur : http://textyles.revues.org/