Donnée importante, voire stratégique en particulier pour la recherche, le plus gros de l'information scientifique, technique et médicale (ISTM) est commercialisé par une demi-douzaine d'éditeurs. Dans le contexte actuel de crise, l'inflation tarifaire et les difficultés à négocier deviennent insupportables pour les acheteurs.

Essor du libre accès à l'information, ou open access, au sein des bibliothèques universitaires françaises, fin 2012, sous l'effet des tensions budgétaires et des politiques d'abonnement des éditeurs. Un mouvement rejoint par l'adhésion des chercheurs et qui interpelle désormais les éditeurs de presse scientifique : si certains d'entre eux font le choix d'accompagner le mouvement, d'autres estiment que l'open access ne peut s'appliquer de la même manière aux domaines des sciences, techniques, médecine (STM) ou des sciences humaines et sociales (SHS).

Décision de plusieurs bibliothèques universitaires françaises de se désabonner de certains titres prestigieux de l'édition scientifique et technique en 2014. En cause, la baisse des budgets, et surtout l'explosion du prix des revues, que les éditeurs savent incontournables. Ce mouvement de désabonnement pourrait profiter aux archives ouvertes et à l'open access.

Publier reste incontournable pour faire avancer la science : ce qui est publié peut être consulté et donc cité : chacun ainsi apporte sa pierre à l'édifice. Publier un texte, c'est le valider, puis le "rendre public" : c'est donner à son auteur des lecteurs ! Publier, c'est aussi faire "acter" son contenu par la communauté scientifique.

Née des suites du mouvement de l'Open Access, l'interface électronique HAL (Hyper articles en ligne) a doté la France d'un outil de stockage et de diffusion des résultats de travaux scientifiques.