Au traditionnel dossier de recherche d'éducation civique, certains professeurs préfèrent le débat dirigé.

Halte-là, les "républicains" sont là. Respectables, sincères, parfois effrayants, probablement utiles, ils appellent au sursaut et stimulent le débat. Mais c'est loin de leurs amères solennités que se développe l'enseignement d'une morale civique de notre temps.

En mars 2012, une journée d'étude a été consacrée au rôle de Louis François, inspecteur général d'histoire-géographie de 1945 à 1973, réformateur de la discipline et introducteur de la formation civique dans le second degré à la Libération. L'un des organisateurs de cette journée, Jean-Paul Martin, revient ici sur l'originalité de ce moment Louis François en matière d'éducation civique et, en se demandant ce qu'on peut en retenir aujourd'hui, met le doigt sur quelques paradoxes de cet enseignement.

L'éducation civique juridique et sociale devait, notamment, rendre à la politique ses lettres de noblesse.