Face aux fléaux qui touchent la société, la faim dans le monde, la guerre, les injustices sociales, le sida, la destruction de l'écosystème, et à la passivité et l'insouciance de l'Eglise devant ces adversités qu'il dénonce, le père Gourrier exerce, en tant que disciple du Christ, son devoir de révolte. Il adresse son message au prochain pape comme un cri de douleur et d'espérance.

Ces trois contributions revisitent les fondements de ce qui a donné naissance à des mouvements sociaux d'obédience chrétienne tels que les syndicats et les organisations mutuellistes. Elles interrogent la doctrine sociale et invitent les lecteurs et lectrices à participer à cette recherche.

L'Eglise s'intéresse à la question sociale, de nombreux textes des papes en témoignent, ainsi que la position d'évêques ou de laïcs engagés. A partir d'une démarche pédagogique, l'auteur montre que la pensée sociale de l'Eglise vise à promouvoir la dignité de l'homme, le sens du bien commun. Cette réflexion s'ouvre également aux problématiques de mondialisation ou d'écologie.