A une semaine des législatives et malgré sa prestation en demi teinte lors du seul duel télévisé de la campagne, la CDU, son parti, surclasse toujours les sociaux-démocrates du SPD dans les sondages.

Le candidat social-démocrate qui affrontera Angela Merkel aux élections législatives du 24 septembre 2017 n'a aucune chance de gagner, assure un grand éditorialiste.

Ancien conseiller d'Helmut Schmidt, proche de Gerhard Schröder, favori aux prochaines élections de septembre, Rudolph von Thadden explique ici les raisons de la percée de l'extrême-droite en ex-RDA...

Avec Gerhard Schröder, la social-démocratie allemande s'est choisi un candidat charismatique, centriste et grand admirateur de Bill Clinton. Après Prodi, Blair et Jospin, un chancelier de gauche ?

D'après les sondages, le candidat social-démocrate a toutes les chances de remporter les élections en Allemagne. Il est prêt à gouverner avec les Verts ou avec les chrétiens-démocrates. Mais il entend jusque-là garder toutes les cartes dans son jeu.

C'était le secret le mieux gardé du dossier à l'instruction dans le cabinet d'Eva Joly. Selon des sources concordantes, des témoins ont affirmé au juge qu'Elf avait financé, en 1994, la campagne de Helmut Kohl à l'occasion du rachat de la raffinerie de Leuna, en ex-Allemagne de l'Est...

A cinq semaines des élections, la popularité du chancelier bénéficie du retour de la croissance. Mais son concurrent social-démocrate, Rudolf Scharping, n'a pas dit son dernier mot.

La fragilité de sa victoire électorale ne permettra pas au chancelier allemand d'échapper à une cohabitation silencieuse avec le SPD : il ne pourra faire passer aucune législation importante sans l'accord de son opposition.

On saura le 16 octobre au soir si le tout jeune candidat social-démocrate à la chancellerie aura réussi ou non à faire tomber de son piédestal le massif Helmut Kohl. Les jeux seront très serrés.

Le Parti libéral, en pleine déconfiture, risque d'être éliminé du Parlement allemand aux élections du 16 octobre. Le chancelier ne pourrait plus alors gouverner qu'en s'alliant avec ses adversaires de toujours, les sociaux-démocrates.

Encore en tête des sondages, la candidate des chrétiens-démocrates propose une rupture brutale avec le système actuel, accusé de conduire l'Allemagne au déclin. Mais ses positions extrêmes, qui inquiètent les électeurs, redonnent des couleurs à la gauche. Et préparent peut-être une "grande coalition".