Qu'ils participent ou non aux primaires en vue de la présidentielle, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg, Bruno Le Maire, NKM et les autres rêvent de prendre la relève d'une classe politique discréditée.

Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre connaît mieux le continent qu'on ne pourrait l'imaginer. Voyages, amitiés, réseaux... Tour d'horizon.

Valls, Montebourg, Hamon et une kyrielle d'autres... Alors que les socialistes ne sont même pas assurés de figurer au second tour de la présidentielle, ils se présentent tous à la primaire de janvier 2017 ! Le choc des ego l'emporte sur le sens des réalités.

Il est, avec Manuel Valls, le favori de la primaire de la gauche, et serait, s'il l'emportait, le candidat du PS à la présidentielle. Laïcité et burqa, diplomatie au Moyen-Orient, politique de développement, liens affectifs avec l'Algérie... Le chantre de la démondialisation se confie.

Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, le match est-il plié ?

Daniel Cohn-Bendit est l'une des personnalités à l'initiative de l'appel pour une primaire à gauche qui rassemble intellectuels et politiques. Son but : "Formuler le sentiment d'insatisfaction majoritaire du peuple de gauche par rapport au pouvoir".

En se déclarant candidat à la primaire de la gauche le 16 août, Benoît Hamon a pris de vitesse Arnaud Montebourg, qui a lancé sa propre campagne à Frangyen-Bresse le 21 août. Le PS vient-il de relancer la machine à perdre ?

La fin d'une ère : ce dimanche 20 novembre, Nicolas Sarkozy a été éliminé au premier tour de la primaire de la droite et du centre. A son QG parisien, à l'annonce du résultat et de la retraite politique de l'ex-Président, les militants oscillaient entre tristesse et ressentiment.

Fin tacticien, François Fillon, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, s'est assuré les voix des cathos et des partisans de la Manif pour tous pour asseoir sa large victoire à la primaire. Reportage dans son fief de Sablé-sur-Sarthe, de la sortie de la messe à la fête au pub l'Elysée.

Sans surprise, Benoît Hamon a triomphé lors de ce deuxième tour de scrutin. A la Maison de la Mutualité, où s'étaient retrouvés ses partisans, l'ambiance était déjà à la remobilisation et au rassemblement de toutes les gauches.

Surmontant la déception d'être arrivé second, l'ex-Premier ministre a, dès le soir des résultats, attaqué frontalement son adversaire. Mais, pour bon nombre de ses partisans présents au QG, le coeur n'y est déjà plus.

Avec moins de 18% des voix, celui qui visait directement la présidentielle a été sévèrement recalé. Le soir de son élimination, des soutiens désorientés lorgnaient déjà vers Hamon, sans grande motivation.