Avec une carte et un doigt, on fera tout.

A Calais, de nombreux clandestins ont rendu leurs empreintes digitales illisibles. C'est le cas d'Amal, demandeur d'asile érythréen, qui explique les raisons de son geste.

Grâce à un nouveau procédé chimique, une trace de doigt peut révéler bien des informations. Un progrès pour les uns. Un danger pour les autres.

C'est en 1902 qu'un assassin fut pour la première fois confondu par ses "traces digitales" laissées sur les lieux du crime. A l'époque, l'affaire connut un retentissement énorme et, depuis lors, la méthode d'identification par les empreintes digitales n'a cessé de faire partie de la panoplie des policiers.

Les techniques de reconnaissance d'empreintes digitales sont aujourd'hui fondées sur l'optique. Mais ces systèmes sont chers et peu maniables, ce qui en restreint l'usage...

Des capteurs biométriques, de la taille d'un timbre-poste, commencent à apparaître sur les claviers et souris d'ordinateurs. En lisant nos empreintes digitales, ils remplacent les codes confidentiels et autres cartes à puce.

Spectroscopie infrarouge, poudre conductrice, nanoparticules... la police scientifique dispose aujourd'hui de méthodes hyper-sophistiquées pour dénicher tous azimuts les empreintes digitales, même celles à priori effacées. Voire, bientôt, pour en déduire le profil de leurs propriétaires !

Non. Car les empreintes digitales ne sont pas uniquement façonnées par les gènes : l'environnement in utero intervient aussi.

Avec les nouveaux passeports conçus par Sagem Sécurité, vous serez identifiés par vos empreintes digitales. D'autres pays ont opté pour la reconnaissance de l'iris ou du visage...