La pandémie à coronavirus COVID-19 constitue un facteur de stress majeur dans la population, de par la confrontation à notre vulnérabilité sur le plan physique, notre peur de mourir, le bousculement important de nos habitudes de vie liées au confinement et la difficulté de nous projeter dans le futur. Les soignants eux-mêmes sont, plus que jamais, exposés au burnout et au stress post-traumatique.

La prise en charge d’une encéphalopathie régressive sans séquelle d’origine indéterminée, centrée sur le patient et son entourage, s’est appuyée sur la stimulation cognitive, émotionnelle et comportementale en phase subaiguë. Ses objectifs étaient d’avoir une approche restauratrice (stimulation de la plasticité cérébrale), compensatrice, mais aussi de prévenir les complications et d’entretenir le potentiel récupéré. Mettre le patient en confiance véhicule une émotion positive qui peut se traduire par une amélioration ponctuelle de l’attention et des performances mnésiques.