Les femmes atteintes d'endométriose doivent faire face à d'importantes douleurs, en période de règles ou non. Epuisées moralement et physiquement, certaines, à l'instar de la comédienne américaine Lena Dunham, réalisatrice de la série "Girls", ont fait le choix de se faire retirer l'utérus pour moins souffrir. Quitte, souvent, à ne pas avoir d'enfants.

Encore peu médiatisé, le problème de l'endométriose handicape pourtant 2,5 millions de femmes françaises chaque mois. Ces douleurs plus ou moins intenses liées à une maladie gynécologique, qui se manifeste lors des règles, peut aller jusqu'à complètement immobiliser les personnes voire provoquer des malaises. Pourtant, le sujet reste quasiment tabou en 2021 dans le monde du travail, alors qu'il influence la vie professionnelle de nombreuses travailleuses.

L'endométriose touche de 1,5 à 2 millions de femmes en France. Cette pathologie occasionne des souffrances aiguës qui invalident la vie sociale, professionnelle et affective. Pourtant, elle demeure mal connue, difficilement identifiée, voire niée par le corps médical. Peut-être parce qu'elle est liée au cycle menstruel qui reste encore aujourd'hui frappé d'indignité.

Cette maladie, qui provoque des règles très douloureuses et peut être cause d'infertilité, reste mal connue. Des études en cours, parmi lesquelles un traitement par ultrasons à l'essai à Lyon, pourraient enfin permettre de soulager les patientes.

Du 2 au 8 mars, c'est la semaine de l'endométriose. Hors du circuit médical, une poignée de femmes s'injectent tous les mois de la testostérone pour lutter contre leurs douleurs. Si cette hormone a des pouvoirs antalgiques connus de certains médecins, elle n'est pourtant proposée dans aucun protocole de prise en charge de la maladie.