Emergence de la mutualisation des entrepôts entre plusieurs entreprises, parfois même concurrentes, en France, en 2012. Une méthode qui permet de partager les coûts et les risques, mais qui augmente également la complexité de la supply chain de l'entreprise. Les clés d'un projet réussi : la conception du bâtiment, le respect de la confidentialité, l'implication du promoteur et du prestataire logistique. Une fois ces éléments réunis, ces nouvelles formes d'immobilier logistique ont tout pour devenir, à moyen terme, une véritable tendance de fond sur le marché français.

Année 2015 performante pour le marché français de l'immobilier logistique, qui comptabilise un total de 3,1 millions de m2 placés, soit une hausse de 24 % par rapport à 2014. L'activité est tirée principalement par l'essor des méga-plateformes désormais privilégiées par les utilisateurs, sous l'effet notamment de la croissance des besoins liés au e-commerce. Des entrepôts vastes et modernes qui suscitent l'intérêt des investisseurs, 1,9 milliard d'euros ayant été investis sur l'ensemble de l'année.

Rencontre, en 2016, avec François Rispe, le directeur général de la filiale Europe du Sud du spécialiste de l'immobilier logistique américain Prologis, qui revient sur la transformation du secteur de la logistique sous l'effet de la globalisation et du digital. Le métier doit se moderniser pour répondre aux enjeux du e-commerce mais sans oublier ses fondamentaux : investir à long terme à proximité des grandes métropoles et constamment enrichir les prestations de service offertes aux clients.

La certification fait désormais figure de prérequis pour assurer la vente ou la location des bâtiments de bureaux et des plateformes logistiques. Trois grandes certifications dominent le marché mondial : la française HQE (Haute qualité environnementale), née en 2005, l'anglaise BREEAM (Building Research Establishment - Environmental Assessment), fondée dans les années 1970, et la nord-américaine LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), créée en 1998. Elles ont pour visée de rendre les bâtiments vertueux en termes d'écologie ou de consommation d'énergie.

Malgré le contexte économique catastrophique, 2020 devrait être une année record pour le marché de l'immobilier logistique. La demande croissante d'espaces de stockage pousse le taux de vacance vers un niveau historiquement bas. Faut-il s'attendre à un contrecoup en 2021 ?

En 2016, malgré une conjoncture plutôt délicate, le marché français de l'immobilier logistique a affiché de belles performances. Plus de 2,7 millions de m2 ont été commercialisés en bâtiments de classe A et B cette année-là, soit une progression de 3 % par rapport à 2015, selon le cabinet Arthur Loyd Logistique. Ainsi, les entrepôts, lieux de stockage qui desservent la grande distribution, l'industrie et les consommateurs à domicile, n'ont jamais été aussi nombreux.

Dans un contexte de reprise de l'activité économique, le marché français de l'immobilier logistique a connu en 2016 une année record avec près de 3,8 millions de m2 placés, contre un peu de moins de 2 M en 2012. Les entrepôts sont de plus en plus grands et de plus en plus équipés. Les investisseurs multiplient les projets, et ce, pour deux raisons principales : non seulement la demande accrue de la part de tous les utilisateurs potentiels, mais aussi le rendement attendu dans cette classe d'actifs immobiliers.

Un groupe de travailleurs levant le poing et tenant une pancarte : "Nous sommes des humains, pas des robots". Cette scène a été vue dans un des entrepôts d'Amazon en mars et en juillet. Ces travailleurs font entendre leur voix contre la réalité quotidienne déshumanisante de leurs conditions de travail : marche permanente, monitoring et chronométrage, décompte du temps restant pour terminer une tâche, cadence élevée, manque de temps pour utiliser les toilettes ou simplement faire une pause.